Eolien en mer / Coup de tonnerre en Occitanie et Nouvelle Aquitaine

http://hmf.enseeiht.fr/travaux/bei/beiere/sites/default/files/users/amarty/eolien_offshore.jpgPour plusieurs régions, dont l’Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine, les déclarations de François de Rugy sur l’éolien flottant ont résonné comme un coup de tonnerre. Qu’a donc expliqué le ministre, ce mercredi 27 novembre à Brest, pour susciter une telle colère ? « Dans les années qui viennent, il y aura de 2,5 à 3 GW de puissance installée pour l’éolien en mer posé et 1 GW pour l’éolien flottant », a-t-il précisé.

En défendant le choix d’objectifs réduits de moitié dans l’éolien marin lors des Assises économiques de la mer, le ministre de la Transition écologique et solidaire, a suscité une grande déception. Les régions maritimes et les industriels évoquent même « un scénario catastrophe ». Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux, des élus régionaux et des professionnels estiment que les déclarations du ministre « remettent en cause les modèles économiques de la filière et des territoires proposés dans le cadre de la transition énergétique et laissent présager d’un scénario catastrophe pour le développement d’une filière de l’économie maritime pourtant compétitive et prometteuse, créatrice aujourd’hui et demain de milliers d’emplois non délocalisables ».

« La France s’exclurait de facto de la dynamique internationale de l’éolien en mer »

Plusieurs régions maritimes, parmi lesquelles l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine, expliquent avoir déjà pris, aux côtés des industriels et entreprises, toutes les initiatives nécessaires à l’accompagnement du développement de la filière, notamment par le biais d’investissements massifs et d’appui aux écosystèmes d’entreprises. Avec ces objectifs orientés à la baisse, la France, ajoutent-ils, s’exclurait de facto de la dynamique internationale de l’éolien en mer.

« Les acteurs industriels de la filière ont investi pour créer et concevoir des usines, poursuivre leurs innovations technologiques et se sont engagés pour atteindre une très forte compétitivité. Ensemble, ils ne peuvent laisser un tel scénario se produire ».

Du coup, les régions et les représentants de la filière demandent au gouvernement de revoir sa feuille de route pour la filière de l’éolien en mer afin de répondre à l’ambition portée collectivement (a minima 1 GW par an) et demandent à être reçus au plus tôt par le Premier ministre. ( La Depêche )

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