Jean-pierre, contre l’essor des fermes-usines, nous ne lâcherons rien !
Ce matin, des activistes de Greenpeace France ont déversé 2 tonnes de lisier devant le ministère de l’Agriculture, comme symbole d’un élevage délétère qui pousse à surproduire toujours plus de viande sans se soucier des nombreuses conséquences environnementales.
Les activistes présents devant l’entrée exigeaient que le gouvernement agisse contre le fléau de l’industrialisation de l’élevage : plus aucune ferme-usine ne doit être construite ou agrandie sur notre territoire.
Avec cette action, le ministre de l’Agriculture a sous ses yeux les conséquences directes et dévastatrices de l’élevage industriel : entassement des animaux, production incontrôlable de lisier, pollution aux algues vertes…
Ce modèle est dépassé : il détruit la biodiversité, engendre d’énormes risques sanitaires et met à mal les élevages paysans qui ont de réels bénéfices environnementaux.
Aujourd’hui, votre soutien est crucial pour amplifier notre impact et exiger une réaction du gouvernement :
Les conclusions du GIEC sont très claires : pour diminuer nos émissions mondiales de gaz à effet de serre, il faut réduire notre consommation et donc notre production de viande.
La France doit prendre sa juste part et faire les efforts nécessaires pour une transition profonde de l’élevage. De nombreux éleveurs et éleveuses montrent une autre voie en suivant les principes de l’agroécologie.
Pourtant, force est de constater que le gouvernement ne semble pas vouloir enrayer l’essor des fermes-usines en France, qui nous poussent à surproduire et à surconsommer de la viande bas de gamme et destinée, en grande partie, à l’exportation*.
Jean-pierre, si je vous écris, c’est parce que nous avons besoin de vous. Nous devons montrer au gouvernement que l’agro-industrie et ses usines mortifères n’ont plus leur place en France.
Partout en France, nous faisons front contre l’élevage industriel ! Des centaines de militants et militantes sont également mobilisés ce matin devant les préfectures sur tout le territoire français pour dénoncer la multiplication des fermes-usines et demander un moratoire.