La Fésta de Sant Pau a lieu ce mercredi 11 décembre à Narbonnev ,elle est organisée par la Commission archéologique de , Consulat de Septimanie et les écoles Calandretas de la ville .
À 15 h, visite guidée de la basilique Saint Paul-Serge par Jean-Jacques Fauré, conservateur délégué des antiquités du département de l’Aude, membre de la Commission archéologique de Narbonne.
A 16 h 30, conférence à l’église Saint Sébastien sur la figure historique de Paul par le professeur Jacques Michaud, président de la Commission archéologique de Narbonne.
A 17 h 30, départ de la procession à Saint Sébastien, avec, également les confréries, puis arrivée à la cathédrale Saint-Just, litanies à Saint Paul de Narbonne, brève oraison solennelle et chant avant le départ pour la basilique Saint Paul à 18 h 15, chant occitan à la basilique par les Calandretas narbonesas.
A 18 h 30, messe en la basilique et grande collecte au profit exclusif de la restauration de la basilique.
A 19 h 30, grand apéro festif proposé par l’association sur la place de la Basilique côté rue Dupleix, avec des producteurs locaux et vente de « granhòta », spécialité au profit exclusif de la restauration de la basilique, et d’objet créés spécialement sur la grenouille et la basilique par le kiosque narbonnais. Hommage gastronomique à l’animal totem de Narbonne » La Granhòta » et au fameux bénitier de notre basilique Saint Paul. Scène musicale festive avec le Réveil Narbonnais et des boudègues.
La basilique Saint Paul-Serge, joyau de Narbonne
La basilique Saint Paul-Serge est la plus vaste église de la ville. L’église primitive a probablement été construite au cours du IVe siècle, sur la tombe même de Paul, premier évêque de Narbonne, située dans un cimetière antique qui a été redécouvert au XXe siècle, et dont une partie est visible aujourd’hui dans la basilique. On y admire de nombreux sarcophages des IVe, Ve et VIe siècles, dont certains, intégrés par la suite aux murs de la basilique à la faveur de ses agrandissements successifs, offrent des témoignages de grande valeur de l’art paléochrétien. Le visiteur peut admirer dans la basilique un tympan wisigothique du VIIIe siècle, des chapiteaux romans du XIIe, dont une rare représentation trinitaire, des stalles en bois du XVe, de nombreux tableaux de Nicolas Tournier (XVIIe s.) et de Jacques Gamelin (XVIIIe s.), un maître-autel orné d’un baldaquin du XVIIIe s., et de nombreuses fresques du XIXe s. Sans oublier le fameux bénitier, favori des visiteurs, dans le marbre duquel une grenouille abreuvée d’eau bénite a suscité bien des récits… L’Indépendant