Alors que les incendies se multiplient, Thomas Brail, fondateur du Groupe national de surveillance des arbres, enjoint à stopper les plantations de résineux, plus lucratives mais très inflammables.
De nombreuses images, désespérantes, montrent l’étendue des dégâts : depuis le mardi 12 juillet, deux importants feux ont détruit plus de 19 000 hectares de végétation à la Teste-de-Buch et à Landiras, en Gironde. Le 19 juillet, en pleine vague de chaleur, ces incendies n’étaient toujours pas maîtrisés, et 37 000 personnes ont été évacuées.
L’une des causes de ce désastre : les monocultures qui rendent les forêts moins résilientes face aux feux, explique le grimpeur et arboriste-paysagiste Thomas Brail, fondateur du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA). Selon l’Office national des forêts, « près de la moitié de la forêt française est constituée de peuplements monospécifiques (soit 7,5 millions d’hectares) ».
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