Nîmes n’est pas une destination « terminus » mais un simple « parking sécurisé » pour le train Perpignan-Rungis, assure Jean-Luc Gibelin. Le vice-président de la région Occitanie délégué aux transports s’est rendu sur le site où sont stockés environ 70 wagons du train des primeurs à Nîmes jeudi 8 août 2019.
La visite de l’élu avait pour but de constater que ces trains sont bien « en sécurité », « pour qu’ils soient révisés le plus rapidement possible, et opérationnels au 1er novembre », a-t-il souligné. Arrivés quelques jours plus tôt, ces wagons sont à l’arrêt. Des opérations de maintenance sont nécessaires afin que le fret reprenne, comme annoncé, à l’automne.
« Nous croyons au fret » – Jean-Luc Gibelin, vice président de la région Occitanie chargé des transports
L’équivalent de 25.000 camions par an
Abandonner le train des primeurs serait l’équivalent de remettre sur nos routes 25.000 camions par an. Un non-sens à l’heure de l’urgence climatique pointe l’élu d’Occitanie, une région qui ambitionne de réduire de 59% les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports d’ici 2050. Jean-Luc Gibelin ajoute qu’aujourd’hui, aucune marchandise Bio d’Occitanie ou d’Espagne n’est transportée vers Paris par le rail.
INFO / FRANCE BLEU – PHOTO / AFP