Bonjour Jean-pierre,
Hier soir, au tribunal du Dakota du Nord, des entités de Greenpeace aux États-Unis (Greenpeace Inc, Greenpeace Fund) et Greenpeace International ont été condamnées à payer plus de 660 millions de dollars américains dans le cadre du procès intenté par Energy Transfer. Nous nous réveillons donc dans un monde où une organisation d’intérêt général peut être condamnée pour avoir soutenu pacifiquement des communautés autochtones impactées par un projet d’oléoduc polluant. Jamais dans l’histoire récente de Greenpeace nous n’avons fait face à une telle atteinte à la liberté d’expression et à une telle attaque contre notre combat pour la planète.Jean-pierre, vous connaissez Greenpeace, vous faites partie de nos précieux adhérents et adhérentes. Vous savez que notre détermination n’a aucune limite. Nous ne comptons évidemment pas en rester là. Si vous le pouvez, aidez-nous à poursuivre le combat contre les procédures-bâillons et à construire un monde que nous serons fiers de transmettre à nos enfants et petits-enfants. |
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Cette affaire nous concerne toutes et tous. Il s’agit d’une nouvelle offensive des grosses entreprises polluantes pour instrumentaliser la justice afin de faire taire leurs opposants. Elles cherchent à étouffer les organisations non gouvernementales et les activistes sous les frais de justice, à pousser ces organisations vers la faillite et finalement à réduire au silence les voix dissidentes.
Des poursuites comme celles-ci visent à détruire nos droits de manifestation pacifique et de liberté d’expression. Ces droits sont essentiels pour tout combat visant à assurer la justice – et c’est pourquoi nous continuerons de lutter ensemble, en solidarité. Les tyrans de l’industrie des énergies fossiles peuvent essayer d’arrêter une organisation, ils ne peuvent pas stopper un mouvement. Vos messages de soutien, votre mobilisation, vos dons sont la preuve que nous sommes des milliers à vouloir défendre la planète et la liberté d’expression. |
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Toutes celles et ceux qui sont attaché·es à la liberté d’expression et à la défense des libertés publiques fondamentales doivent se sentir concerné·es par ce jugement . Il conforte les comportements irresponsables des entreprises des énergies fossiles qui ont alimenté la crise climatique et fait passer les profits avant la santé publique et une planète habitable. La précédente administration Trump a passé quatre ans à démanteler tout ce qui permettait de protéger l’air, l’eau et la souveraineté des peuples autochtones. Avec ses alliés, elle veut désormais achever ce travail en faisant taire toute forme d’opposition.
Voilà où mène la criminalisation des mouvements écologistes. Ensemble, soyons résolu·es à ne rien céder et à poursuivre notre combat pour des sociétés plus écologiques et moins inégalitaires. Notre détermination reste intacte. Merci d’être à nos côtés dans ce moment historique pour la liberté d’expression. Merci de faire partie de nos fidèles adhérents et adhérentes. Jean-François Julliard |