GIEC/ Nouvelle alerte sur le réchauffement climatique

https://www.france.tv/image/vignette_16x9/800/450/9/f/w/6a297e37-phpagjwf9.pngDans un rapport de 400 pages, dont le « résumé à l’intention des décideurs politiques » a été publié lundi, les scientifiques exposent les nombreux impacts déjà à l’oeuvre, et notamment la menace d’emballement au-dela d’1,5°C de réchauffement (par rapport aux niveaux pré-industriels): vagues de chaleur, extinctions d’espèces, ou déstabilisation des calottes polaires, source de montée des océans sur le long terme.

« Chaque petit accès de réchauffement supplémentaire compte, d’autant que passer 1,5°C accroît le risque de changements profonds voire irréversibles, comme la perte de certains écosystèmes », explique Hans-Otto Pörtner, co-président de cette session du Giec qui a réuni chercheurs et représentants des Etats toute la semaine dernière en Corée du sud.

Si le mercure continue de grimper au rythme actuel, sous l’effet des émissions de gaz à effet de serre, il devrait atteindre +1,5°C entre 2030 et 2052, note le rapport, basé sur plus de 6.000 études. Et si les Etats s’en tiennent à leurs engagements de réduction d’émissions pris dans le cadre de l’accord de Paris en 2015, ce sera +3°C à la fin du siècle.

Alors que faire, tandis que 2017 a encore vu les émissions mondiales liées à l’énergie repartir à la hausse?

Pour le Giec, pour rester à 1,5°C, les émissions de CO2 devront chuter drastiquement dès avant 2030 (-45% d’ici 2030) et le monde atteindre une « neutralité carbone » en 2050 (autrement dit il faudra cesser de mettre dans l’atmosphère plus de CO2 qu’on ne peut en retirer). ( AFP )

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