Municipales à Narbonne : PCF, RN et Occitanistes en mouvement
1 Le Rassemblement national
> En 2014, deux élus frontistes (Rassemblement Bleu marine) – désormais Rassemblement national (RN) -, Jean-Marc Perea et Julie Ripert, avaient intégré le conseil municipal de Narbonne (14,29 % au 1er tour, 10,99 % au second). Quelques semaines plus tard seulement, les deux élus entraient en guerre ouverte avec la direction du parti… Leur mandat est une faillite puisque ces deux Narbonnais ne siègent même pas au sein du conseil municipal. « A l’époque, ce n’est pas moi qui dirigeais le parti dans le département… Je ne suis donc pas comptable de cet échec. Même si je ne veux surtout pas dénigrer mon prédécesseur en responsabilité en 2014 (Ndlr : Robert Morio) », précise le patron du RN audois, Christophe Barthès. « Une certitude : nous participerons au scrutin, sur Narbonne, en 2020. Nous déciderons de la tête de liste en 2019. En espérant que ça se passe mieux qu’il y a 4 ans… »
2 Le Parti communiste français
> Voilà quatre ans, le PCF, sous la bannière des Mélanchonistes du Front de Gauche, avait recueilli 7,12% des suffrages. Dans quelles conditions les communistes prendront-ils part au scrutin de 2020 ? « Nous ne savons pas encore. Nous avons récemment organisé notre congrès local, viendra le congrès national où nous débattrons de la stratégie au niveau du pays… A l’échelon local, la question n’est pas tranchée. On participera forcément aux Municipales. Sous quelle forme? On ne sait pas encore. Il y a un débat interne. La priorité, ce sont les idées. Viendra ensuite, espérons-nous, l’heure du rassemblement autour d’un projet solide pour Narbonne. La tête de liste, les personnes, c’est secondaire. Les guéguerres d’ego Mouly-Perea, Perea-Sainte-Cluque, très peu pour nous… », comment Jean-Pierre Maisterra, l’un des leaders narbonnais du PCF