Plus de 200 militants syndicaux, politiques ou associatifs d’horizons divers se sont réunis devant la préfecture ce jeudi 20 juin, entre midi et deux, afin de réclamer le maintien du train des primeurs entre Perpignan et Rungis.
Une chose est sûre. Le combat pour le maintien du train transportant fruits et légumes entre le marché perpignanais de Saint-Charles et son homologue de Rungis suscite un large rassemblement. Syndicalistes, défenseurs de l’environnement, agriculteurs, gilets jaunes, militants politiques de gauche : ce jeudi 20 juin, ils étaient plus de 200 à s’être rassemblés devant la préfecture de Perpignan pour s’opposer à la fermeture de la ligne de fret, annoncée pour le 15 juillet.
« La variété des drapeaux et les différentes couleurs de gilets témoignent de la convergence entre urgences sociale et climatique », s’est félicité Jean-Claude Zaparty, de la CGT. Au sein du rassemblement, personne ne se faisait trop d’illusions sur l’issue du comité de pilotage en cours au ministère des Transports pour décider de l’avenir du train. Mais tous semblaient résolus à poursuivre la lutte jusqu’au bout.
INFO / L’INDEPENDANT PHOTO / CGT