C’est une véritable “démonstration de force” qui a marqué vendredi dernier le lancement de la semaine internationale de mobilisation pour le climat. Dans la lignée des “Fridays for Future” initiés par Greta Thunberg, les jeunes du monde entier ont tenu une grève internationale, rejoints par de nombreux adultes. Melbourne, Francfort, Sao Paulo, New-York… au gré de la course du soleil autour du globe, des centaines de milliers de personnes se sont relayées, de ville en ville, dans les rues pour dénoncer l’inaction et appeler les dirigeant·es à être à la hauteur de l’urgence climatique. Cette grève pour le climat est historique.
En France, un désaveu cinglant pour la politique du gouvernement
En France, la mobilisation était double : dès vendredi avec la grève pour le climat qui a rassemblé lycéen·nes, étudiant·es et salarié·es dans les rues, puis samedi, où leur ont emboîté le pas des dizaines de milliers de personnes déterminées à faire entendre leur voix, pour la justice sociale et contre l’inaction climatique. Un sondage donnait clairement le ton quelques jours plus tôt : “pour lutter contre le dérèglement climatique”, seules “15% des personnes interrogées font confiance au gouvernement”. Pour dénoncer cette irresponsabilité, nous étions 150 000 à marcher partout en France, de Lyon à Marseille en passant par Tours, Troyes, ou encore Annecy, dans des rassemblements déterminés et pacifiques .( Communiqué de Greenpeace )