Notre système économique est destructeurNotre système économique nous conduit droit dans le mur : si nous ne changeons rien, le réchauffement climatique pourrait atteindre jusqu’à +7°C d’ici 2100. En France, l’inertie de nos responsables politiques et du monde économique est criminelle : notre empreinte carbone n’a pas diminué depuis 1995, malgré l’urgence et les promesses. Polluer rapporte grosLa raison de cette inaction est simple, il y a trop d’argent en jeu derrière les activités polluantes. Un exemple : BNP Paribas investit sans relâche dans les énergies fossiles. Son empreinte carbone, la plus élevée du CAC 40, est aujourd’hui supérieure à celle de l’ensemble des activités conduites sur notre territoire. Ses actionnaires s’en frottent les mains puisqu’en 2019, BNP leur a versé 3,7 milliards d’euros. S’enrichir grâce à des activités polluantes est inacceptableLe nœud du problème est donc là : polluer rapporte gros. Certaines entreprises du CAC 40, Total et les grandes banques en tête, ont fait du dérèglement climatique le moteur de leur développement, sans qu’aucune limite ne leur ait été fixée et sans aucune sanction. Car le gouvernement n’a jusqu’à présent mis en place aucun mécanisme contraignant : les entreprises ne sont absolument pas tenues de respecter les objectifs fixés par l’Accord de Paris, traité international visant à contenir le changement climatique, lors de la COP21 par 195 États. C’est un véritable scandale ! En ces temps d’urgence climatique, c’est même criminel. Pour une interdiction des dividendes climaticidesIl faut agir : il est plus que temps d’appliquer l’Accord de Paris aux multinationales en leur fixant des objectifs annuels et contraignants de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, sous peine d’une interdiction ferme de verser des dividendes à leurs actionnaires. C’est une manière efficace de détruire l’intérêt des marchés financiers pour les activités climaticides. En effet, grâce à cette interdiction, investir dans les activités polluantes ne sera tout simplement plus rentable. Si les entreprises climaticides ne peuvent plus verser de dividendes, elles ne parviendront plus à attirer d’actionnaires. Privées d’investisseurs, ces entreprises dont le moteur est aujourd’hui la destruction du vivant n’auront alors pas d’autres choix que de s’engager réellement dans la transition écologique si indispensable à notre planète. Cette conversion constituera pour elles le seul moyen d’attirer à nouveau des investissements, et donc de continuer à exister. Nous avons besoin de vousCette mesure est aussi radicale que nécessaire. Nous avons donc besoin de vous afin de la porter dès aujourd’hui dans le débat public. Pour la soutenir, c’est simple : signez le formulaire ci-dessous. Ceci nous permettra de mesurer l’adhésion qu’elle suscite, mais aussi de vous proposer d’agir à nos côtés pour la défendre. Votre signature génèrera une attestation de sortie de ce système économique destructeur que nous vous invitons à partager sur vos réseaux sociaux et par email. En cliquant sur « Je signe », vous acceptez de recevoir des communications et des formes d’engagement de la part de Greenpeace via les coordonnées collectées dans le formulaire. Vos données personnelles collectées resteront strictement confidentielles. Elles ne seront ni vendues ni échangées conformément à nos mentions légales. L’exercice de vos droits, dont la désinscription, est possible à tout moment, voir notre page « Droit des Personnes« . |