L’acteur écossais Sean Connery est décédé à l’âge de 90 ans, alors qu’il séjournait aux Bahamas. Il était connu pour avoir tourné dans six James Bond, incarnant le tout premier agent 007. Mais il avait ensuite aussi tourné dans « Highlander » en 1986, ou encore dans « Le Nom de la rose » de Jean-Jacques Annaud en 1986 là encore.
Sean Connery était aussi connu pour son engagement pour l’indépendance de l’Ecosse, là où il est né en 1930. L’écrivain auteur de polars Martin Walker, Ecossais lui aussi, mais installé depuis de nombreuses années au Bugue, en Dordogne, se souvient justement avoir croisé Sean Connery lors d’une conférence de presse, à la fin des années 70.
« C’était James Bond, mais aussi un symbole très important pour l’indépendance de l’Ecosse. Je me rappelle, la seule fois que je l’ai rencontré. C’était une conférence à la fin de années 70 pour le Scottish national party. On a dit bonjour, on a serré la main. Nous avons chuchoté ensemble pendant quelques minutes. Pour moi, c’était James Bond. Il avait déjà le charisme. Mais lui, c’était aussi un homme avec une présence extraordinaire. Toujours en bonne forme. Et il avait des yeux très directs, très forts, il était génial, toujours très poli, même avec la presse » explique Martin Walker.
A l’époque où il croise la route de Sean Connery, Martin Walker est donc présent à une conférence de presse du partie national écossais. Et Sean Connery est présent pour soutenir l’idée que l’exploitation du pétrole de la mer du Nord est suffisant pour soutenir l’économie d’une éventuelle Ecosse indépendante. Un homme très engagé donc. Mais aussi un acteur génial selon Martin Walker :
« C’était un symbole de l’Ecosse. Mais aussi c’était peut-être le comédien écossais le plus connu du monde. Et il était parfaitement James Bond. Les jeunes filles, ma femme dit toujours qu’il est l’homme le plus sexy du monde. Il avait quelque chose, un homme magnétique, avec une présence extraordinaire. Même en mauvaise santé, il restait quelqu’un avec un impact politique en Ecosse, et connu dans le monde entier » explique l’écrivain. ( Info / France Bleu Périgord )