Sur les plateaux en bordure de la Cesse dans l’Aude nous avons planté un premier verger occitan avec MM. Laurent Ratia et David Broncano, entre Sallèles-d’Aude et Mirepeisset.
Le terroir est constitué d’alluvions avec des sols caillouteux et drainants. Au milieu d’un secteur très viticole, des parcelles de pêchers et d’abricotiers se sont déjà bien implantées. MM. Ratia et Broncano, arboriculteurs avertis, cherchaient une production alternative, sur de nouveaux marchés, avec un calendrier de récolte décalé. L’amandier s’est présenté comme une très bonne solution pour lui.
8 ha ont été plantés en février, en densité classique un peu resserrée (370 arbres par ha) et 8 ha supplémentaires sont programmés pour 2022. Nous avons sélectionné des variétés classiques de l’INRAE : Mandaline et Lauranne. Ces arbres seront irrigués à partir de l’eau du Rhône via le réseau de BRL, avec des systèmes de microjets. La conduite du verger sera construite avec des principes agroécologiques sur lesquels nous nous sommes très vite entendus : MM. Ratia et Broncano étant adhérents, comme nous, de l’association « Pour une agriculture du Vivant » et engagés dans des démarches « BeeFriendly ». Ainsi les vergers, sur des parcelles de petite taille (1 à 3 ha) auront par exemple un enherbement de l’inter-rang, une densification des haies de biodiversité.
Ce premier verger inaugure notre implantation dans cette région, où nous avons beaucoup de projets en construction que ce soit dans l’Hérault, le Gard, l’Aude ou le Tarn-et-Garonne pour ne parler que des projets très avancés. Les contextes agro-pédo-climatiques sont en effet très propices à l’amandier et notre projet intéresse beaucoup pour de la reconversion mais surtout de la diversification.
La Compagnie des Amandes dirigée par Arnaud Montebourg n’est pas une interprofession ou un syndicat professionnel. Elle n’est pas non plus une coopérative au sens juridique du terme bien qu’elle propose de faire coopérer les efforts des agriculteurs. Il s’agit d’un projet d’investissement privé dans les vergers d’amandiers.
Tous les agriculteurs de Provence, Occitanie ou Corse peuvent s’associer avec la Compagnie des Amandes, si leurs terres peuvent correspondre aux critères suivants :
- Faible risque de gel, en particulier les gelées tardives de février – mars
- Au moins 10 Ha avec des parcelles assez grandes (2Ha) et plates pour favoriser la mécanisation des récoltes
- Sols drainants et filtrants, pas de sols lourds ou argileux qui risquent d’entrainer une asphyxie radiculaire
- Accès à l’eau possible pour les systèmes d’irrigation (borne sous pression, canal, forage)
Il n’y a pas d’investissement initial exigé de l’agriculteur et la Compagnie des Amandes vous aidera dans la conduite technique et agronomique du verger.
Les jeunes agriculteurs désireux de s’installer pourront également trouver des opportunités sur des terres que nous pouvons éventuellement -si besoin est- faire acheter via des Groupements Fonciers Agricoles (GFA).
Textes / Compagnie des Amandes .