Aujourd’hui aurait pu être un grand jour pour le climat. Mais Emmanuel Macron et son gouvernement en ont décidé autrement. Depuis la publication du rapport des 150 de la Convention citoyenne pour le climat (CCC) en juin 2020, jusqu’au vote définitif de la loi Climat et résilience à l’Assemblée nationale ce mardi 20 juillet 2021, la montagne a accouché d’une souris verte.
Fausses promesses, mépris du processus démocratique initié, manque d’ambition et de réalisme face à l’urgence climatique, voilà comment on pourrait résumer l’histoire de ce texte. Vous avez peut-être entendu Barbara Pompili, ministre de la Transition Écologique, répéter que cette loi fait “entrer l’écologie dans la vie des Français” ? Malheureusement, il s’agit plutôt d’un condensé de greenwashing, et le révélateur d’un quinquennat perdu pour le climat.
Le seul exploit de cette loi, c’est de faire l’unanimité de la société civile… contre elle, pour le climat. Au moment même où le vote définitif de la loi avait lieu à l’Assemblée nationale, nous avons rappelé les divers renoncements du gouvernement sur cette loi, aux côtés de plusieurs membres de la CCC et d’autres organisations de la société civile.
Nous venons aussi de publier sur notre site un article qui revient sur tout le processus qui a abouti à ce texte, les différentes étapes de son élaboration, depuis le projet de loi du gouvernement, en passant par l’Assemblée nationale et le Sénat, et qui propose aussi un décryptage des mesures par nos expert·es. Installez-vous devant votre écran, et prévoyez un bon quart d’heure pour nous lire. Et peut-être un peu plus si vous souhaitez creuser le sujet