74 % des français font plus confiance à leurs régions qu’à l’état !

Dans une enquête de référence menée auprès de trois échantillons distincts (habitants de l’Hexagone, de la Corse et des DROM), Régions de France a souhaité interroger les Français sur leur rapport au fait régional.

 

Alors que les dernières élections régionales ont été marquées par une abstention record, 41% des abstentionnistes de l’Hexagone expliquent de ne pas s’être rendus dans les urnes car ces élections ne changent rien à leur situation personnelle. Si le désenchantement à l’égard du politique constitue la première cause d’abstention dans l’Hexagone, les habitants de la Corse et des DROM citent eux, avant tout, le manque de différence entre les projets des différentes listes comme déterminant principal de leur abstention aux régionales.

 

Si l’abstention massive aux élections est aujourd’hui considérée comme un phénomène inévitable (de 65% à 76% des interviewés l’estiment), on discerne une note d’espoir du côté des collectivités locales : ainsi, pour une large majorité des habitants de l’Hexagone, de Corse ou des DROM, les élections locales sont celles qui permettent de changer plus concrètement les choses, et confier plus de responsabilités aux régions renforcerait la démocratie.

 

Preuve de ce potentiel des collectivités locales, au premier rang desquelles la région : à choisir entre l’Etat et la région, plus de deux tiers font confiance à cette dernière ( 74 % ) . Dans les mêmes proportions, Hexagonaux, Corses et habitants des DROM considèrent justement que l’Etat et le gouvernement ne laissent pas assez de pouvoir aux collectivités locales. Et si les régions avaient davantage de compétences, une large majorité sevoit déjà voter aux prochaines élections régionales et s’intéresser davantage à la gestion quotidienne de leur région.

 

Bien que la région apparaît aujourd’hui comme un acteur avec lequel il faut compter, l’image de l’institution reste à construire. En témoigne une tendance des Hexagonaux à s’identifier davantage à leur commune qu’à leur région, ainsi qu’une connaissance très lacunaire des compétences des conseils régionaux.     ENQUETE DE L’ IFOP . OCT 2021 .

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