La cadence réduite à deux allers-retours TGV quotidiens entre Perpignan et Barcelone à partir du 11 décembre, met Carole Delga et Hermeline Malherbe sur les rails de la colère. Les présidentes d’Occitanie et du Département des Pyrénées-Orientales refusent que leurs territoires soient victimes du divorce entre Renfe et SNCF.
Carole Delga rend donc public le courrier co-signé ce 27 octobre avec la présidente du Département des Pyrénées-Orientales, Hermeline Malherbe.
Les deux élues écrivent à Jean-Pierre Farandou : « Cette décision va à l’encontre de votre objectif « x2 », doubler les voyageurs, et les marchandises, à bord des trains (…) à l’encontre des politiques publiques visant à développer les alternatives au tout voiture (…) à l’encontre des actions de nos collectivités notamment pour la poursuite des trajets des trains liO jusqu’à Portbou ou la future LGV Montpellier-Béziers-Perpignan (…) Cette décision va enfin à l’encontre du développement économique et touristique de ce territoire ».
Info / L’Indépendant