L’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, à nouveau présidée par la Catalogne depuis le 10 février dernier, dispose aussi d’une assemblée des jeunes. Lesquels participent notamment à la diffusion des langues catalane et occitane.
Le Catalan Francesc Almendros, premier président des jeunes d’Occitanie, de Catalogne et des îles Baléares, participait le 10 février à Toulouse, à la passation de présidence entre Carole Delga à Pere Aragones. L’occasion pour cette Assemblée eurorégionale des jeunes (AEJ) qui regroupe 29 membres (onze d’Occitanie, dix de Catalogne et huit des Baléares) de se rencontrer et d’échanger notamment sur leurs efforts pour promouvoir les langues catalane et occitane.
11 500 euros pour développer 14 projets sur les réseaux sociaux
Parmi les thèmes sur lesquels ils ont choisi de travailler les trois prochaines années : l’environnement et le changement climatique, la culture et les langues minoritaires. Les 14 lauréats (sur 51 participants) du concours visant à promouvoir catalan et occitan sur les réseaux sociaux, ont été annoncés à Toulouse.
8 projets pour le catalan, 6 pour l’occitan
8 projets concernent la promotion en ligne du catalan, via Instagram ou Twitter.
Il s’agit de Filologa de Guardia d’Aida Roca (déjà plus de 23 000 followers), Paraula de Mixa d’Anna Pardos et les initiatives collectives Onada feminista (« journalisme féministe et jeune en catalan »), Els Inexperts et Novaveu. Trois projets développés par des associations ont aussi été distingués : Cienca oberta (promotion de la science et de la langue catalane sur Twitter), Toponima et Llengua i cultura nord catalanes.
7 projets concernent l’occitan : Parpalhonblau de Gabrieu Pelisson (sur Instagram) et le compte Twitter de Mariona Miret qui veut « revitaliser la langue ». Deux projets collectifs sur Instagram ont été récompensés : Influaran e tikarantok et Biais de Dire. Et deux projets venant d’associations : Pais invisible (podcast sur Instagram) et clubaranes (cours gratuits via Instagram).
Les jeunes de l’Eurorégion espèrent déjà une deuxième édition à ce concours tout en se félicitant d’une première édition en guise de « pas nécessaire franchi pour apporter plus de cohésion et rendre plus visibles les communautés linguistiques de l’Eurorégion, tout en permettant de faire connaître l’institution et ses actions auprès des jeunes ». À noter, pour ces derniers, l’existence d’un chèque Eurocampus de 600 euros qui aide à partir étudier « dans des structures eurorégionales du pays voisin ».