Un appel de Greenpeace à l’heure du sommet international

Je n’ai pas l’habitude de vous écrire des emails. Mais aujourd’hui, une opportunité inédite de soutenir les pays vulnérables déjà touchés par le changement climatique se présente. Le sommet international pour un nouveau pacte financier mondial, organisé par Emmanuel Macron, a lieu à Paris, jeudi 22 et vendredi 23 juin. Son objectif ? Traiter des enjeux de financement de la transition écologique.

Pour que ce sommet ne soit pas un énième exercice de greenwashing, nous travaillons aux côtés de nombreuses autres organisations pour que les chefs d’états présents prennent la décision d’appliquer le principe du pollueur-payeur, en taxant les entreprises fossiles.

Et ce matin, ma collègue Pauline et moi, nous sommes passés à l’action pour que notre demande soit entendue.

Activiste de Greepeace déployant une bannière "Make polluters pay" devant Bruno Le Maire
Je fais monter la pression pour faire payer les super-pollueurs
En plus d’agir en direct, j’ai plusieurs arguments solides pour convaincre les décideurs (et vous aussi peut-être ?) :

  • L’industrie des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) est responsable de 86% des émissions de CO2 (source : GIEC).
  • À elles seules, les cinq plus grosses entreprises fossiles occidentales (TotalEnergies, BP, Shell, ExxonMobil et Chevron) ont réalisé plus de 200 milliards de dollars de profits rien qu’en 2022
  • Selon l’organisation britannique Stamp out poverty, taxer ces industries polluantes rapporterait jusqu’à 300 milliards de dollars par an. Pour vous donner un ordre d’idée, le coût d’une catastrophe comme les inondations au Pakistan l’an dernier se montent à plus de 30 milliards de dollars selon les estimations, et les fonds nécessaires pour la reconstruction totalisent plus de 16 milliards de dollars*.
  • Cela fait plus de 50 ans que les entreprises d’énergies fossiles comme Total et Exxon connaissent les conséquences de leurs activités sur le climat et la biodiversité. 50 ans qu’elles mentent et ralentissent sciemment la lutte contre la crise climatique tout en battant chaque année de nouveaux records de profits.

À l’autre bout du monde, les événements climatiques extrêmes font déjà partie du quotidien. Nous n’avons plus le temps d’attendre !

Je signe pour la justice climatique
L’argent existe. Allons le chercher auprès de ceux-là même qui nous ont menés à cette crise climatique que nous traversons.

Et si vous faites partie des milliers de personnes qui ont déjà signé, je vous invite à partager notre appel autour de vous.

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