L’histoire qui relie Montauban aux Osages commence sur un pont : le Pont-Vieux. C’était le seul pont en 1829 lorsque les trois Osages perdus – Petit-Chef, Grand-Soldat et Femme-Faucon – arrivèrent dans la ville. Leur parcours d’errance en France et en Europe durait depuis plus de deux ans et ces pauvres vagabonds désespéraient de ne jamais revoir leurs familles. Ils venaient d’Italie par Avignon et Toulouse. Leur arrivée à Montauban par le faubourg toulousain sur la rive gauche du Tarn leur imposait la traversée de la rivière pour entrer dans la ville. D’où l’importance du Pont-Vieux dans cette histoire. Ils l’ont depuis surnommé « Le pont des Osages ». Et chaque fois que des Osages viennent en visite à Montauban, ils doivent traverser le Pont-Vieux. C’est la tradition, née en… novembre 1829.
Depuis trois décennies des échanges culturels sont organisés entre les Occitans et les Osages. Entre ces deux mondes il y a un vaste océan. Les deux cultures ont au moins un point commun : elles ne se résignent jamais. D’où l’idée du pont culturel au dessus de la « grande eau » et la réalisation par Francis Fourcou d’un film documentaire de 100 minutes.
L’affiche officielle du film résume la problématique : comment survivre ?
D’un côté passer sans transition d’une économie du bison à celle du pétrole ; de l’autre surmonter le traumatisme de Montségur et la lente dissolution de la culture occitane.
En salles le 25 octobre et en avant-première le 24 octobre au cinéma Le Paris à Montauban en présence du réalisateur Francis Fourcou et de la jeune poétesse osage Chelsea Tayrien Hicks
Jean-Claude Drouillet ( Montauban ) .
.Le vendredi 15 septembre à 18 h Francis Fourcou parlera de son film à l’Ostal Occitan de Narbonne , à l’invitation de Coralie Malric et Joan-Pèire Laval responsables de PAIS NÒSTRE .