La célèbre militante suédoise Greta Thunberg va prêter main-forte aux luttes écologistes françaises. Le 10 février, elle est attendue sur le tracé de l’autoroute A69, à quelques encablures de Toulouse. Des centaines d’activistes prévoient de se rassembler aux alentours de la zad de la Crém’arbre, pour construire des cabanes et résister à l’avancée des travaux.
Initiatrice des grèves scolaires pour le climat en novembre 2018, Greta Thunberg a acquis sa notoriété en interpellant les dirigeants du monde, à New-York en septembre 2019. « Comment osez-vous ? », avait-elle alors lancé depuis la tribune des Nations Unies, lors du sommet sur le climat.
L’an passée, elle avait été arrêtée par la police allemande tandis qu’elle protestait contre l’extension d’une mine de charbon. En octobre 2023, elle a écopé d’une amende pour le blocage du port de Malmö, en Suède. Trois mois plus tard, elle déambulait dans les rues de Farnborough, au sud de l’Angleterre, pour protester contre l’agrandissement d’un aéroport aux nombreux jets privés. Plus récemment encore, début février, la justice londonienne l’appelait à la barre pour trouble à l’ordre du public. Les poursuites furent abandonnées au deuxième jour de procès.
Désormais, place à l’Hexagone. Au lendemain de son expédition tarnaise, la Suédoise devrait se diriger vers Bordeaux. Elle apparaîtra sûrement aux côtés du collectif « Stop Pétrole bassin d’Arcachon », pour s’opposer à la création de nouveaux puits de pétrole dans la région.