L’Universitat Occitana de la Guépia es un luòc e un temps d’ensenhament, d’animacion, d’estudi, mas tanben, una ocasion mannada de rencontres (e de convèrsas) improblables endacòm mai: los escolans dels corses pòdon parlar amb d’occitanofònes «naturals» del vesinatge coma amb d’escrivans, d’intellectuals e d’artistas de renom, los vièlhs savis parlar als joves lançats, la cultura sabenta rencontra la cultura populara, los estrangièrs encontran los del paìs sus de questions d’istòria e de patrimòni.
Tot aquò dins un ambient al còp estudiós e pausadÍs, amb los pès chimpats dins l’aiga de Viaur e d’Avairon, amb la consciéncia d’aprestar, en primadìers, l’avenidor del paìs. |
L’Université occitane de Laguépie, appelée dorénavant l’Université de Laguépie et des Gorges de l’Aveyron, se déroulera du 13 au 16 juillet 2012, juste après celle de l’Université Occitane de Nîmes, qui a lieu du 8 au 12 juillet. Ainsi les mordus pourront suivre les deux Universités en allant de Nîme à Laguépie, puis en suivant, à l’Estivada de Rodez.
Dans le souci d’ouvrir l’Université à d’autres communes du Pays Midi-Quercy et Gorges de l’Aveyron, nous avons choisi de monter, avant l’Université elle-même, des animations ponctuelles dans deux villes, St-Antonin, Caylus et dans le village de Varen, en partenariat avec des associations locales ou les mairies. Quatre jours et demi d’université pleine au lieu des 7 jours pleins de l’an passé; mais quatre jours intenses (voir le programme). L’Université de l’an passé fut une grande réussite avec notamment le stage d’attrapes, les stages de danse, le stage de ragga et le concert de Papet J, celui de Xavier Vidal (Apprenez le Violon en 3 Jours !) (pied-de-nez aux sceptiques, enthousiasme de ceux qui sont venus), la poésie, la grande soirée bal, la veillée merveilleuse et plus intime toute en occitan avec les Pimparelas et Qual Sap?, les aventures au camping, l’excellent exposé de Benjamin Assié et les interventions d’Alranq, les ateliers du Gfen, etc. Nous essayerons de faire aussi bien cette année avec beaucoup des mêmes ingrédients, mais obligé de raccourcir. Parce que, hormis les jours d’université, nous sommes très très peu à concevoir, préparer et monter l’organisation, ce qui prend beaucoup de temps et d’attention si on veut faire autre chose que le parachutage dans un «territoire», comme ils disent, d’activités et de pensées formatées qui peuvent sans problèmes se vendre partout et si on veut épouser le pays au plus près des préoccupations profondes de ses habitants et pour le profit de tous: autochtones, nouveaux venus, voyageurs, curieux. (voir l’article sur les festivals qui vous explique nos ambitions et notre démarche et qui sont valables, à notre sens, pour tous les genres de festivals https://www.escambiar.com/ |