Événement majeur pour les passionnés du photojournalisme, « Visa pour l’image » revient à Perpignan du samedi 27 août au 11 septembre. Le festival fait focus cette année sur le conflit ukrainien à travers cinq expositions.
Visa pour l’image, c’est une fenêtre qui s’ouvre sur le monde, trois semaines par an à Perpignan. Cette année encore, pour sa 34ième édition, le festival fait honneur à sa réputation d’éveilleur de conscience, ou plutôt de réveilleur.
Comme à son habitude, l’événement rassemble des photographes du monde entier que l’on découvrira gratuitement dans vingt-cinq expositions. Jusqu’au 11 septembre, cet événement majeur du photojournalisme propose expositions, projections et débats mettant en valeur et expliquant le travail des photographes de presse.
Créé en 1989, le festival tient à rester une fenêtre ouverte sur le monde, grâce à une équipe de passionnés qui s’active en coulisse .
L’arme à l’œil en Ukraine
Parmi les grands faits d’actualité, difficile de faire l’impasse sur l’Ukraine. Quatre expositions lui sont consacrées. La guerre au quotidien, comme l’enfer de Boutcha ou de Marioupol.
Lucas Barioulet, collaborateur régulier du Monde, expose ses images et dévoile le quotidien des populations menacées par les bombes russes. Tandis que Daniel Berehulak du New York Times montre à travers son objectif les longs mois passés à Boutcha devenue tristement célèbre par les massacres de civils commis dans cette ville
Quatre expositions, plus une. Un reportage évènement, le contre-champ, le même conflit, mais vu de Moscou. Le nom du photographe, russe, ne sera dévoilé que samedi pour des raisons de sécurité.
« On a pris autant de précautions car il y a une grosse répression. Tous les textes et les légendes ont été pesés au trébuchet par des avocats moscovites. Le photographe me dit qu’au pire il risque une amende que je pourrais assumer, mais je ne me sens pas prêt à assumer une peine d’emprisonnement de cinq ou dix ans”, explique Jean-François Leroy.
Info / Fr3 Occitanie