15 000 personnes se sont rassemblés samedi 11 février à Montpellier , à l’appel de » l’Union Jeunes de Provence et Languedoc « , d’élus de la région, d’éleveurs de taureaux et de clubs taurins qui pratiquent la “bouvine”.
Venus de Camargue et des pays Languedociens et Provençaux les manifestants ont dénoncé les atteintes à la culture ancestrale de la bouvine , à ce « biais de viure » qui contribue aussi au développement économique : « . Les écoles taurines forment des jeunes, les tirent des quartiers et leur font vivre un nouveau monde, avec des métiers formidables autour du cheval, du taureau, de nos cultures traditionnelles », explique le maire d’Arles (Bouches-du-Rhône), Patrick de Carolis. Fait remarquable , la manifestation a reunie des dizaines de maires et d’élus régionaux de toutes sensiblitès, de gauche , de droite où du centre , car » le taureau n’est ni blanc , ni rouge , il est noir » disent-ils .
C’est une tribune publiée en janvier dans le Monde qui a mis le feu aux poudres , signée par des élus animalistes et EELV de Montpellier .
Laurent Jaoul, maire de Saint-Brès a dénoncé « l’écologie punitive, composé d’élus animalistes et écologistes »
« La véritable écologie, ce sont les manadiers , les agriculteurs, les chasseurs, les pêcheurs », a déclaré Jean-Luc Meissonnier le maire de Baillargues . »Nous ne sommes pas des barbares, nous aimons nos animaux, nous les vénérons » .
Le mouvement Pais Nòstre a participé à cette manifestation populaire avec de nombreux drapeaux occitans . Le rassemblement s’est achevé par le chant Provençal » Coupo santo » et , symboliquement un olivier a été planté avec la terre portée par les élus des divers territoires .
Jean-Luc Davezac ( Le Journal du Gers )