A la fin de la messe du pape François, ce dimanche après-midi au parc du Casone à Ajaccio, la Corse tout entière va se lever pour entonner d’une seule voix le Dio vi Salvi Regina. «Ce sera un grand moment», promettait, vendredi matin, Gilles Simeoni, le président du Conseil exécutif corse. Cet hymne religieux est devenu, en tant que tel, celui de l’île. Et de ce côté-ci de la Méditerranée, personne ne crie au crime contre la laïcité. Les Corses, de fait, tiennent beaucoup à ce chant. «Il marque les grands événements, raconte Laetitia, une retraitée qui habite le centre d’Ajaccio. Le Dio vi est chanté à la fin des cérémonies religieuses importantes et à la fin de tous les enterrements.» Info Libération