Le 5 juin le Conseil d’état a interdit la langue corse dans la vie publIque . Fortes réactions en Corse .Dans un communiqué commun, Gilles Simeoni, président autonomiste du conseil exécutif de Corse et Marie-Antoinette Maupertuis, présidente autonomiste de l’Assemblée de Corse, « prennent acte » de cette décision qui « condamne la langue corse à être bannie de l’espace public ».
Estimant que cette décision est « à rebours des droits fondamentaux consacrés et garantis dans toutes les grandes démocraties, et en contradiction avec les aspirations très majoritaires, voire unanimes, des Corses et de leur représentation élue », ils annoncent vouloir déposer un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme et « proposer à l’ensemble des élus et citoyens qui le souhaitent » de s’y associer
Cette décision « nous conforte par ailleurs dans la conviction que le processus de révision constitutionnelle en vue d’un statut d’autonomie pour la Corse doit réussir, y compris pour permettre à la langue corse de bénéficier d’un statut de langue officielle, garantissant son usage dans tous les actes de la vie publique », ajoutent Gilles Siméoni et Marie Antoinette Maupertuis .