La destruction et la dégradation des forêts posent de graves problèmes. Elles ravagent l’habitat de peuples autochtones dont la vie est intimement liée à ces écosystèmes et engendrent une perte de biodiversité massive.
La destruction des forêts menace l’avenir de notre planète, puisque ces écosystèmes comptent parmi nos remparts les plus précieux contre le changement climatique. Les forêts sont en effet capable de stocker le CO2 présent dans l’atmosphère : il est essentiel de stopper leur destruction, de les protéger et de les restaurer pour lutter contre la crise climatique. A l’inverse, continuer à les ravager relâche dans l’atmosphère d’importantes quantités de gaz à effet de serre qui dérèglent le climat, allongent les périodes de sécheresse… et favorisent donc l’apparition de nouveaux feux de forêts. Un cercle vicieux dont il est urgent de sortir car la destruction des forêts du globe nous met toutes et tous en danger. Plus que jamais, il faut agir.
Le gouvernement français s’est doté l’an dernier d’une Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI), qui vise à mettre un terme à la déforestation générée par l’activité de la France. Mais cette stratégie ne comporte aucune mesure contraignante et prévoit de mettre un terme à cette déforestation d’ici… 2030. En l’état, elle constitue donc une simple liste de bonnes intentions. Or la situation est urgente et exige des actions fortes et rapides.
Dans le cadre de cette stratégie, le gouvernement doit mettre en place dès maintenant une mesure simple et efficace : plus aucun produit entrant sur notre territoire ne doit avoir contribué à la déforestation, en Amazonie ou ailleurs.
COMMUNIQUE DE GREENPEACE