L’Humanité, qui subit les assauts du dérèglement climatique, a presque atteint le « point de non-retour », mais la 25e conférence climat de l’ONU (COP25), à partir de ce lundi à Madrid, risque de ne pas répondre aux appels pressants à des actions immédiates et radicales.
Rapports alarmants des scientifiques, désobéissance civile de citoyens, défilés de jeunes par millions… Depuis un an, les pays signataires de l’accord de Paris sont la cible d’une pression sans précédent que résume le mot d’ordre de ces deux semaines de réunion: #TimeforAction.
« Nous ne pouvons plus remettre à plus tard l’action climatique », a confirmé la ministre espagnole de l’Environnement Teresa Ribera, dont le pays accueille au pied levé la COP25 après le désistement du Chili, qui assure toutefois sa présidence.
Ce même message a été martelé sans relâche par l’ONU à l’approche du rendez-vous.
« Le point de non-retour n’est plus loin à l’horizon, il est en vue et se rapproche de nous à toute vitesse », a déclaré dimanche son secrétaire général Antonio Guterres, dénonçant des engagements « totalement insuffisants » contre le réchauffement.
« Depuis des décennies, l’espèce humaine est en guerre contre la planète et la planète rend coup pour coup. Nous devons mettre fin à notre guerre contre la nature », a-t-il lancé.
AFP