« Les arguments invoqués par le gouvernement et le lobby agro-industriel ne tiennent pas la route. La réintroduction des néonicotinoïdes ne permettra ni de renforcer notre souveraineté alimentaire, ni de sauver la filière betterave qui se trouve aujourd’hui prise au piège de ce modèle conventionnel. Plus de 1200 études scientifiques attestent de la toxicité des néonicotinoïdes qui, en ravageant les populations d’abeilles, ruinent l’ensemble du processus de pollinisation nécessaire à la survie et à la variété des espèces cultivées. Même en enrobage de semences comme le propose le gouvernement, leur utilisation constitue une pollution durable qui se diffuse aussi bien dans l’air, le sol ou l’eau. La crainte aujourd’hui, c’est que cette dérogation ouvre la porte à d’autres », souligne Suzanne Dalle, chargée de campagne agriculture pour Greenpeace France
Alors que l’enjeu de la transition écologique n’a jamais été aussi présent dans l’agenda politique, notamment au sein des débats sur le plan de relance ou la traduction des travaux de la Convention citoyenne pour le climat, Greenpeace rappelle que le renoncement spectaculaire du gouvernement et de la ministre de l’Ecologie sur les néonicotinoïdes est loin d’être un cas isolé. »
. COMMUNIQUE DE GREENPEACE .