Estimant que la vaccination doit être « la priorité nationale » avec « une campagne de promotion grand public », M. Bertrand ;présedent des Hauts de France a appelé l’exécutif à « faire toute la transparence » sur le nombre de vaccins disponibles.
« Nous ne pouvons pas revivre le même mensonge officiel que sur les masques, ce fiasco où la doctrine a été guidée par la pénurie », a-t-il affirmé.
Pour accélérer le rythme, il a évoqué « un consentement oral, et non écrit » à la vaccination, ou encore l’idée de confier la logistique à « des logisticiens privés qui savent faire, un service de santé des armées ».
Mais « tout cela ne peut fonctionner qu’avec une profonde décentralisation et en travaillant avec les élus locaux », a-t-il ajouté, se disant lui-même prêt à ouvrir des centres de vaccination « dans nos espaces publics ou les lycées ».
Il faut aussi « bien sûr » acheter des doses en plus de celles commandées par l’Europe, a-t-il estimé, quitte à payer le vaccin plus cher : « la santé humaine n’a pas de prix », a affirmé M. Bertrand, qui aimerait « être sûr qu’on n’a pas mégoté sur les prix, ce qui expliquerait pourquoi nous ne sommes pas prioritaires pour les livraisons ».
Plaidant lui aussi pour changer « totalement l’approche », le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a appelé à « tous nous engager en faveur de la vaccination, avec une volonté politique de tous les élus, du président au maire de la plus petite commune ».
Fustigeant le « pilotage ultracentralisé » de la stratégie vaccinale, il a vanté dans Le Figaro « le modèle allemand d’une collaboration entre l’État et les régions ».
« Il faut confier aux régions et aux collectivités locales l’organisation des modalités logistiques de la campagne de vaccination de façon décentralisée », a martelé M. Wauquiez, dont le nom est aussi parfois évoqué pour 2022. ( AFP )