« C’est un coup porté à toutes les cultures régionales », déplore le collectif. Très remontés, avec beaucoup d’émotions aussi, le chanteur Arnaud Cance, l’artiste Nathalie Marty ou encore Jean-Louis Courtial et Gauthier Couffin ont dénoncé « une décision unilatérale de la municipalité « . Et d’affirmer que, depuis la création du collectif, « les soutiens font part de leur envie de voir l’Estivada, né à Rodez, rester à Rodez ». Le collectif semble en fait abasourdi à l’idée de ne plus voir à Rodez « ces espaces de convivialité et intergénérationnels que proposait l’Estivada » au profit « d’une uniformisation de la culture avec des têtes d’affiche qui peuvent être contentes de rajouter une date à leur grande tournée ».
Déterminé à se battre contre ce qu’ils appellent « un mépris de classe », le collectif « Gardarem l’Estivada » annonçait prévoir plusieurs actions “fermes et sereines” dans les temps à venir.