L’Alderdi Eguna, la fête nationale d’EAJ-PNB a permis de réunir les représentants de partis frères au sein de l’Etat français, ce samedi 23 Septembre, à St Jean de Luz. Le développement des énergies renouvelables dans nos territoires respectifs était au cœur de nos discussions. Les représentants des partis présents déclarent :
-défendre un modèle de production d’énergies renouvelables décentralisées, liées aux caractéristiques de nos territoires. Ce modèle est porteur d’avantages décisifs : multiplication de sources d’énergies qui limite l’impact de ruptures d’approvisionnements, par rapport à un modèle centralisé de type centrales nucléaires, énergies beaucoup moins risquées pour les êtres vivants que le nucléaire, une proximité production-consommation qui limite la perte d’énergie sur son réseau de transport, développement de filières d’innovation multiples et d’emplois locaux qualifiés qui donnent du sens, dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, …
-promouvoir toutes les sources d’énergies renouvelables et décarbonées, en particulier, l’énergie hydraulique, basée sur le mouvement de l’eau. Elle cumule des avantages clés : une part ancienne très importante qui assure 20% de la production d’électricité, en France, une production continue et un potentiel réel d’amélioration de sa productivité.
– s’inquiéter de la menace injustifiée qui pèse sur la production hydraulique. Actuellement, le Ministère de l’écologie étrangle des producteurs clés d’énergies renouvelables ! La loi sur l’eau de 2013 a réduit considérablement la marge de manœuvre des exploitants de centrales hydrauliques, au nom de la sauvegarde d’espèces marines comme les salmonidés. Toute création de nouvelles centrales hydrauliques est désormais interdite. Les responsables des unités actuelles subissent des contraintes accrues. Sur le terrain, ces derniers étaient déjà tenus de respecter des normes draconiennes et coûteuses, pour concilier cycle de vie des salmonidés ou autres espèces vivantes avec la production d’électricité hydraulique. Les polices de l’eau et de l’environnement exercent une surenchère arbitraire permanente, sans mesure des gains allégués. Les destructions de moulins hydrauliques se multiplient de façon inquiétante. Résultat : un ras-le-bol des professionnels du secteur, poussés à la cessation d’activité.
-indispensable d’en finir avec une situation, où l’administration française pratique son pouvoir au détriment du développement durable des territoires et des objectifs communiqués pour la transition énergétique de la société. Un nouveau cadre légal, une meilleure coordination des ministères et une nouvelle culture de l’écologie sont indispensables.