Le maire de Saint-Raphaël favorable aux provinces et au fédéralisme !

Frédéric Masquelier est maire Les Républicains de Saint-Raphaël et membre du comité de la Revue politique et parlementaire. Il défends le modèle historique des provinces dans un cadre fédéral , une position assez originale dans un monde politique dominé par le jacobinisme .

Voici ses réponses dans une interview donnée au  Figaro , à l’occasion d’un colloque qu’il organisait dans sa ville en Juillet 2025 .


LE FIGARO.- Pour refonder l’État, vous prônez une «solution fédérale», au cours de la journée de conférences que vous organisez dans votre commune. Pourquoi avoir choisi la date du 4 juillet ?

Frédéric Masquelier.- Il s’agit naturellement d’un clin d’œil aux États-Unis, la référence en matière d’État fédéral. C’est un symbole pour amener un sujet ignoré dans le débat public. En France, on parle timidement de décentralisation sans jamais aller jusqu’au bout. Tous les grands États occidentaux dans le monde, pourtant, sont fédéraux ou régionalisés. Cela fait des années que nous organisons de grandes conférences à Saint-Raphaël en quête d’idées originales, et il nous a semblé intéressant de se demander si le fédéralisme pouvait être une solution à notre État bloqué à tous les niveaux et où les décisions viennent toujours du haut.

Quel est votre modèle de fédéralisme ?

La France dispose d’un modèle historique : les provinces. Avant d’être un État très centralisé, l’État français était celui des provinces. Nous disposons d’une forte identité régionale en France – les gens, d’ailleurs, se sentent Alsaciens, Bretons, Basques, Corses… La centralisation s’est essentiellement imposée avec la monarchie absolue, la Révolution, puis Napoléon. Mais auparavant, les identités provinciales étaient extrêmement fortes. Ces identités demeurent et pourraient apporter des solutions à un certain nombre de problèmes que l’on rencontre aujourd’hui.

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