Le Premier ministre devait recevoir le 15 septembre les acteurs de l’enseignement immersif et devrait leur annoncer la rédaction d’une circulaire et, surtout, l’adoption d’une loi sur ce sujet avant la présidentielle. En revanche, toute révision de la Constitution serait reportée au-delà. Quoi qu’il en soit, Matignon semble avoir repris la main sur ce dossier, en imposant notamment à Jean-Michel Blanquer, vigoureux adversaire des langues régionales, l’ouverture de nouvelles écoles immersives, en particulier au Pays basque.
Le président du Modem est toujours déterminé à obtenir une modification de la Constitution pour sécuriser l’enseignement immersif en langues régionales. Il a reçu le 1er septembre l’auteur de la loi, le député Paul Molac, ainsi que le député européen François Alfonsi et leur a confirmé qu’il mettrait tout son poids de la balance pour faire pression en ce sens auprès d’Emmanuel Macron. Les trois hommes sont convenus que la meilleure procédure consistait à modifier l’article 75-1 de la Constitution,