Le capitaine Paul Watson, arrêté en juillet au Groenland, restera en détention jusqu’au 23 octobre. Le fondateur de Sea Shepherd et défenseur des baleines est au cœur d’une affaire aux motifs fragiles.
La prison restera encore quelque temps le navire du capitaine Paul Watson. L’activiste américano-canadien de 73 ans, détenu depuis le 21 juillet au Groenland, restera derrière les barreaux encore trois semaines, a décidé la justice danoise.
Le tribunal de Nuuk, la capitale de l’île danoise, examinait, le 2 octobre, une troisième demande de remise en liberté du militant écologiste. Il restera dans les geôles groenlandaises au moins jusqu’au 23 octobre, en attendant que le ministère de la Justice danois rende sa décision sur la demande d’extradition déposée le 31 juillet par le Japon. Il y encourt quinze ans de prison.
Toutes les demandes de remise en liberté déposées par les avocats du fondateur de Sea Shepherd ont été refusées par le tribunal de Nuuk. La cour a justifié ses décisions par sa volonté de « garantir » la présence de Paul Watson sur le sol danois « au moment de la décision d’extradition » vers le Japon. Plus de soixante-dix jours après le placement en détention du militant écologiste, Reporterre revient sur les enjeux de cette affaire judiciaire. Lire la suite sur le site REPORTERRE