Le Royaume-Uni s’est réveillé un peu plus fracturé au lendemain des élections législatives du jeudi 12 décembre. En Ecosse, les indépendantistes du Scottish National Party (SNP) ont remporté une victoire majeure, prenant 48 sièges sur 59. La première ministre Nicola Sturgeon, dirigeante du SNP, a immédiatement appelé à l’organisation d’un deuxième référendum d’indépendance, cinq ans après celui de 2014.
En Irlande du Nord, la nuit a été cruelle pour les unionistes (en faveur du rattachement au Royaume-Uni). Pour la première fois, ils perdent leur majorité parlementaire face aux partis nationalistes (en faveur de l’unification de l’Irlande) : les premiers ont huit sièges, les seconds en ont neuf (un siège va au parti Alliance, non communautaire).