L’Occitanie entend répondre à l’explosion de la demande en accélérant la conversion des exploitations existantes et en remettant en culture des terres inutilisées pour y installer de jeunes cultivateurs.
Dans les allées du salon européen des fruits et légumes de Perpignan (Pyrénées-Orientales), le MedFEL, qui s’est tenu du 24 au 26 avril, il était impossible d’échapper au tsunami du bio. Les producteurs qui nagent encore en dehors de ce courant très porteur affichaient des panneaux XXL « zéro résidus de pesticides » pour séduire les acheteurs et tenter de se sauver de la noyade commerciale à moyen terme.
Dans cette bio euphorie, la région Occitanie joue sur tous les tableaux pour renforcer sa pole position française : 9 435 exploitants, 403 900 hectares avec notamment les basculements bios des grandes cultures des collines gersoises et de l’élevage dans l’Aveyron et la Lozère. Mais pour faire face à l’accroissement de la demande, il faut accélérer le rythme des conversions des exploitations et remettre en culture des terres en friche pour y installer en bio de jeunes cultivateurs.( INFO/ LE PARISIEN )